Friday 21 March 2008

Pisac, Peru


Au dessus de moi, deux oiseaux-mouche se disputent...mais cela trouble moins ma serennite que ce que je lis dans "Las veinas abiertas de America latina", d´Eduardo Galleano. Ecrit il y a plus de 30ans mais toujours d actualite pour decrypter cette moitie de continent, exploitee sans relache depuis 500 ans. Un des nombreux martyrs du capitalisme.

Je suis allonge dans l herbe du cimetierre de Pisac, et je lis. A quelques rues a cote, le marche bat son plein avec les bus de touristes qui se desengorgent. Impossible de marcher sans etre aborde...mais ma facon de m habiller, le fait que je fasse un tout petit peu d artisanat me distingue des "gringos" et les artisans observateurs m abordent parfois sans me proposer quoi que ce soit, juste pour discuter. Quel bonheur.

Je me pose dans un hotel peu onereux, me repose, me ballade...il est tard mais je decide d aller voir les ruines de Pisac quand j apprends que le guichet est ferme. J y vais en sandale, sans eau et appareil photo. Malheureusement au pas de course car la lumiere faiblit.

Une fois en haut, je peux admirer, sans personne autour, le coucher de soleil. Apres ces 10 jours formidables passes quasi 24h/24 avec Fanny, qui s en est alle pour Arequipa le matin meme et que j espere revoir un jour en France ou en Angleterre, je retrouve la solitude avec un certain plaisir. Surtout pour des moments comme ca. Je fais le tour des ruines, le retour est difficile car c est de la descente caillouteuse et je ne vois pas grand chose...quand je retourne a l hotel, il fait nuit noire...je me couche a 19h, car je suis fatigue et le jour se leve tot.

Le lendemain, je regarde un documentaire sur les Mayas qui est trop centre sur la decouverte d un site, je voulais un film plus generaliste...alors j´opte pour un film nippon, de samourai, aussi spectaculaire que creux.

Je reviens sur Cusco en fin d aprem.

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