Friday 28 March 2008

Mes rencontres d'autochtones.../A few inhabitants I met on the way...

This trip would have been nothing without encountering people with such a different culture (...hence the importance of learning spanish). Most have been mentionned in former posts. Here are a few photos of locals I crossed on my way.


A child in a small village between Tupiza and Potosi...believe it or not, she was frightened from the camera at the beginning! Une gamine dans un petit village entre Tupiza et Potosi...au début elle avait peur de l'appareil photo!

Kids playing in the storm in the suburbs of Potosi. Des gosses qui jouent dans la banlieue de Potosi sous l'orage.

Matthias, an Argentinian bio-engineer cycling in north Argentina. His website (in spanish)!


A gorgeous friend in Jujuy, Argentina.Une adorable argentine à Jujuy.


A spanish-argentinian couple cycling against the wind in south Patagonia....sometimes they had to push their bikes because it was so difficult...

More to come...

Most of the people I crossed and stayed with were travellers...from Chile, Argentina, Ecuador, New Zealand, Australia, France (especially in Bolivia), Spain, Ireland, Scotland, England, the US, Finland, Sweden, Denmark, Holland, Switzerland, Germany, Austria....

Wednesday 26 March 2008

Retour a Paris

Dans le terminal de bus Cruz del Sur, je croise une Anglaise tres mignonne, Jess, qui m invite au Devon (sud ouest de l Angleterre) pour faire une pause quand je bosserai sur Londres.

Je negocie le transport de mon velo a 15 soles, grace a une erreur je voyage en 1ere classe pendant le quart du trajet, 5h, c est un bus ultra confortable, avec detecteur de metal (enfin ils n ont pas vu que j avais garde mon couteau par erreur), camera dans le bus, wifi, explications touristiques durant le trajet et tout et tout....cher mais ayant mon vol le meme jour je ne pouvais prendre une companie pourrie.

Une fois a la Paz, 1h de taxi (en faisant tres gaffe que ce soit un vrai taxi) pour l aeroport; puis 7 heures d attente. Je fais un 4eme bracelet pour passer le temps et discute avec un colonel qui bosse dans la jungle a l est du Perou. Il me dit que le seul bouquin qu il aime est "le portrait de Dorian Gray", mais n arrive pas a le terminer...

Au guichet, pas moyen de negocier....je dois payer 150 dollars pour le transport du velo. Et le demonter...je suis degouté, c etait si simple a l aller. En plus la companie, KLM, vient du royaume du velo...

Apres 12h de vol, dont 9h passees a voir des films et discuter avec ma voisine equatorienne, j arrive a Amsterdam. 30 minutes d attente et je pars pour Milan. Dans le vol, je parle avec mon voisin hollandais, qui bosse dans le commerce du chou et voyage souvent en Amerique du Sud et en Italie, le principal producteur de chou d europe.

A Milan, 1h30 plus tard, j ai 2h d attente, je fais un autre bracelet, j observe les gens qui me paraissent super bien habilles, puis j admire le coucher du soleil du hublot. Cela fait bizarre d entendre tout le monde parler francais.

Charles de Gaulle, ouf, rien n est casse, et rien n est perdu...je suis vraiment creve, mais vivant.

Les petits chocs du retour: les chiottes ou on peut jeter le papier toilette dans la cuvette, la douche qui reste chaude apres 2 minutes, le froid dans la rue, les gens qui sont tous blancs, les prix 4 fois plus eleves...

Bientot j ecrirai un article sur "Y a t il une bonne facon de voyager?"

After 20 hours of bus from Cusco to Lima, 7 hours waiting at the airport, 12 hours to fly from Lima to Amsterdam, 2 hours from Amsterdam to Milan, and about the same for Milan to Paris...sounds crazy but it was cheaper! The bad surprise was to pay 150 dollars for the bike, when it was free on my way to Buenos Aires...at least the luggage arrived unhurt in Roissy!

The most impressive differences at the beginning: the temperature, the very well dressed people, all white, the luxury of the towns, pavement everywhere, no dogs following you, noone goes towards you either, you can flush toilet paper, the showers stay hot for more than a few minutes...

Sunday 23 March 2008

Cusco de nuevo

Je reviens pour le jour principal de la Semana Santa, processions interminables au pas rythme par la grosse caisse que porte un Peruvien ventripotent en uniforme.
Ambiance plutot terne, de soumission et de culpabilite un peu sterile a mon avis...la veille, il y avait une seance de flagellations...mais la fin se termine avec de la danse traditionnelle joviale.

La passivite du peuple Peruvien, qui a elu un conservateur tres bon orateur, mais demagogue et vereux (qui fut le plus jeune president du Perou, au temps du "sendero luminoso", le sentier lumineux, qu il n a pas reussit a gerer contrairement a son successeur...en revanche il a reussit a detourner une importante somme d argent puis a se refugier a Paris), se retrouve dans sa facon d aborder ses illustres ancetres les Incas.

Ils se disent souvent descendants d´Incas (en realite ils sont tous metisses), mais ne font aucun travail de fond sur eux, n´utilisent pas les connaissances inouies, tant mystiques que concretes, de leur ancêtres. Ils disent respecter la Pachamama, la Terre-Mere, mais tous balancent leurs dechets (plastiques, metal) dans la nature par la fenetre de bus. Recevoir sans donner. Peut-etre cela est lentement en train de changer...

Le lendemain, je vais au marché pour faire reparer pour la troisieme fois mon pantalon convertible completement dechire des le premier jour de rando vers le Macchu Picsou. En attendant la reparation, je me pose au stand d un vendeur qui joue de la guitare et de la quena, de la flute, on joue ensemble...et je m achete une bonne flute, a 4 euros, sur le stand d en face (il verifie qu elle est bien accordee).

Puis je retrouve Isaac, mon pote Peruvien, qui m a tant appris. On rend visite a un vieil anthropologue qui fait des documentaires assez militants sur les Incas (et a bosse au Louvres). Nos discussions sont passionnantes, je lui parle de Romain le voyageur Francais (voir precedent post), il s attriste que les Peruviens ne se donnent pas les moyens de faire ce genre de voyage de fond et surtout de partager avec leur compatriotes...peut etre est ce dû en partie au fait que les Peruviens ont d autres soucis triviaux mais indispensables, comme "y aura t´il a manger demain?", et qui absorbent leur energie...

Le soir, on va a un concert d un groupe de jazz-funk (le genre de musique dont je suis passionné) dont quasi tous les membres sont de la famille d´Isaac...ils sont tres bons, tant la chanteuse que le guitariste...je finis par jammer au djembé avec eux, un vrai plaisir, et une des meilleures soirees passees au Perou...le public, majoritairement Argentin, s eclate. Patience pour les photos il doit me les envoyer par email!

C est aussi ma derniere soiree a Cusco...dans 4h je prends le bus qui me menera a Lima...

Friday 21 March 2008

Pisac, Peru


Au dessus de moi, deux oiseaux-mouche se disputent...mais cela trouble moins ma serennite que ce que je lis dans "Las veinas abiertas de America latina", d´Eduardo Galleano. Ecrit il y a plus de 30ans mais toujours d actualite pour decrypter cette moitie de continent, exploitee sans relache depuis 500 ans. Un des nombreux martyrs du capitalisme.

Je suis allonge dans l herbe du cimetierre de Pisac, et je lis. A quelques rues a cote, le marche bat son plein avec les bus de touristes qui se desengorgent. Impossible de marcher sans etre aborde...mais ma facon de m habiller, le fait que je fasse un tout petit peu d artisanat me distingue des "gringos" et les artisans observateurs m abordent parfois sans me proposer quoi que ce soit, juste pour discuter. Quel bonheur.

Je me pose dans un hotel peu onereux, me repose, me ballade...il est tard mais je decide d aller voir les ruines de Pisac quand j apprends que le guichet est ferme. J y vais en sandale, sans eau et appareil photo. Malheureusement au pas de course car la lumiere faiblit.

Une fois en haut, je peux admirer, sans personne autour, le coucher de soleil. Apres ces 10 jours formidables passes quasi 24h/24 avec Fanny, qui s en est alle pour Arequipa le matin meme et que j espere revoir un jour en France ou en Angleterre, je retrouve la solitude avec un certain plaisir. Surtout pour des moments comme ca. Je fais le tour des ruines, le retour est difficile car c est de la descente caillouteuse et je ne vois pas grand chose...quand je retourne a l hotel, il fait nuit noire...je me couche a 19h, car je suis fatigue et le jour se leve tot.

Le lendemain, je regarde un documentaire sur les Mayas qui est trop centre sur la decouverte d un site, je voulais un film plus generaliste...alors j´opte pour un film nippon, de samourai, aussi spectaculaire que creux.

Je reviens sur Cusco en fin d aprem.

Tuesday 18 March 2008

Cusco et le Macchu Picsou

Apres une dizaine d heures de bus, me voila a Cusco. La route est chouette sur la fin.

La ville est touristique mais respirable, les rues propres, on s y sent bien. J arrive avec 2 Australiens qui parlent a peine espagnol, je negocie le taxi pour eux...quand on arrive a leur hotel, ou je pensais me poser, il n y a pas une place de libre....a l accueil, des Anglaises. 8 dortoirs pleins d´Anglais et d´Australiens, pratique quand on ne veut pas parler un mot d´espanol et continuer a se sentir dans son pays sans prendre la peine de decouvrir une culture tres riche...c est navrant. Je trouve un hotel un peu miteux a 2 euros.

Le jour suivant, je rencontre Fanny dans son hotel, on prevoit de partir le lendemain pour une rando alternative a l´Inca Trail, lui sature de touristes apparemment majoritairement anglais et australiens et exhorbitant.

On prend le taxi jusqu a Mollepata, a 3h de route, puis c est de la montee. On se tappe beaucoup de pluie, parfois on hesite un peu sur le chemin car nous n avons pas de guide, mais il y a toujours un campesino ou une cholita en sandales de cuir pour nous renseigner!

Le soir, apres 6h de marche dont trop sous la pluie, on se pose pres d un groupe de 10 randonneurs avec guide et porteur, eux ont juste a transporter leur duvet. La nuit est tres froide, avec son duvet leger Fanny gele mene si on se colle pour se rechauffer. On les double le lendemain pour la montee du col de Sollechampa (a verifier pour le nom), 4600m. Deux locaux nous accompagnent, tres sympas mais a la fin ils nous demandent une contribution...on leur donne un paquet de raisins secs chacun. Ils sont un peu degoutes mais apres tout on ne leur avait rien demande! Je galere vraiment sur la fin a cause de l altitude...ouf, on y arrive, il neige un peu, mais maintenant nous n avons quasi que de la descente.



On croise d autres groupes de randonneurs, plus reduits, mais toujours avec un guide. Il pleut a verse. Un vrai climat tropical. La vegetation devient luxuriante, des bambous qui coupent la brume de leurs formes elancees, des fleurs rouges vifs . On voit un oiseau-mouche bleu aux reflets verts.Les deux prochains jours sont a marcher dans la boue. A chaque fois qu on demande le temps pour arriver au campement, les Peruviens sous-estiment...ainsi, on nous dit 2h30 de marche...a 2h de marche d intervalle. En general on doit multiplier le temps annonce par 1.5 voir 2. Et pourtant on marche vite. La raison est probablement qu' ils marchent vite, et qu´ils n´ont pas trop de notion du temps.

Nos pieds sont trempes et les miens dans un etat lamentable, 2 jours de maceration. Ames sensibles ne pas regarder la photo qui suit!
Parfois on doit enlever les chaussures pour passer des "orillos" (ruisseaux). On dort sur un terrain de foot. Au reveil, les duvets sont eux aussi trempes, heureusement que se sont des synthetiques! Je pense que ma tente n a jamais autant souffert de la pluie, en continu durant la nuit. Le 4eme jour est sec. Apres un deuxieme col, en suivant un chemin inca, on arrive a des ruines et a une vue imprenable sur le Macchu Picchu, de l autre cote de la vallee. On prend des bananes sur un bananier, il y a aussi du cafe et des avocats mais pas murs.

On arrive a Hydroelectrico, ou passe le train pour arriver a Aguas Calientes. Pour ne pas nous faire arnaquer par la companie de train, chilienne par ailleurs, nous suivons les rails sous une pluie diluvienne et arrivons apres deux heures au pied de la montee du Macchu Picchu, dans un camping a 15 soles, exhorbitant mais moins que les hotels de Aguas Calientes, ville apparemment cree pour les touristes.

A 4h30 du mat, on se leve pour faire la montee et arriver a l ouverture du parc, a 6h. C est necessaire pour eviter la foule, et encore...c est raide et extenuant, j ai prefere porter le sac a dos plutot que de le laisser au camping car je ne sentais pas le gars. Resultat, il faut payer 5 soles (1euro et quelque) pour que le parc le garde. Ils osent meme faire payer les toilettes alors que l entree est deja a 122 soles! Ca me donne envie de le faire devant l entree. Enfin Fanny, a raison, me dit qu on le sait et qu il faut jouer le jeu.

Le site est grandiose une fois que le brouillard se leve. On monte a Huyana Picchu, c est extenuant car tres raide, mais la vue sur tout le site vaut la peine une fois en haut.

Les cars de touristes arrivent en boucle, mais c est la saison des pluies et sincerement, c est desagreable mais supportable.

Apres 6h sur le site, on repart en marchant jusqu a hydroelectrico, on prend un bus pour Santa Teresa, ville assez pauvre car, malgre sa proximite du Macchu, n est pas dans la meme province. On est creve mais on se pousse pour aller aux bains thermaux. On y arrive dans la nuit, mais c est sensationnel apres 5 jours sans douche...entre 30 et 35 degres, dans une vallee splendide, des grands bassins, peu de monde. Dans notre etat ca nous plait autant que le Macchu!

Je m achete des chaussettes peruviennes, les autres sont en fin de vie et encore trempees, on dort dans un hotel plutot miteux, dans la seule rue touristique on voit des groupes de 20 jeunes anglophones aller dans des restos a prix gringos, beurk. On y prefere un petit resto tranquille et peu onereux, dont le proprio est adorable. On y prend le petit dej´le lendemain avant de prendre le bus pour Santa Maria.

Avec un couple d´Argentins et un couple colombiano-suisse, on negocie un taxi, on passe par Ollantaytambo, village tres touristique et pittoresque et on decide de suivre le couple argentin et de se poser a Chincherro pour profiter du marche le lendemain. On passe toute la soiree et le lendemain avec le couple, tres sympatique.

Le gars, Fede, est un negociateur de folie, et on dort dans un hotel tres agreables, avec patio et balcons fleuris pour 10 soles. Le soir, a 19h30 les deux uniques restos de la ville n ont plus de nourriture (ou on la flemme de cuisiner pour nous), et on se fait un repas de fou, du fromage, des pates cuit dans le jus de legumes varies, savoureux.

Le lendemain, le proprio de l hotel, Jose, avec qui nous avons sympatisé, nous organise un tour aux marais salant, de Maras, et des ruines circulaires de Moray. Le soleil tappe, un vrai contraste avec les jours precedents!

Nous revenons a temps pour profiter du marche, ou j achete quelques fringues et Fanny craque pour une couverture et un sac. Nous avons les meme gouts: du bon tissu, des couleurs variees mais ternes, des motifs simples sans fioritures.

De retour a Cusco, on se donne rdv avec Fede et sa copine pour notre dernier repas ensemble. Quelle belle journee en leur companie ce fut!

Le jour suivant, c est le debut de la Semana Santa, semaine de processions religieuses avec un certain rapport avec les croyances incas, comme nous l explique Isaac, un ami peruvien de Fanny, qui est extremement cultive et passionnant. Le soir, on regarde Syko, le dernier documentaire de Michael Moore, tres biaise et un peu idealiste sur les systemes de Secu en Europe...mais on lui pardonne car c est pour mieux critiquer l´horrible systeme etats-unien...de la propagande du bon cote en quelque sorte!

Je mets 4h a acheter mon billet de retour aupres d une agence, pour pas trop cher pour une semaine d avance, mais ca va etre folklorique: 20h de bus jusqu a Lima, 1h de taxi, puis trois vols, Lima-Amsterdam-Milan-Paris....

Aujourd´hui, on se leve a 4h15 du matin pour aller jusqu au Cristo Blanco, la grande statue qui domine Cusco, et visiter les ruines avant qu il y ait des gens (et quelqu un au guichet!). On est morts et on se goure de chemin dans la montee, mais le site en vaut la peine. Des murs incroyables de pierres de calcaire emboitees, des batholites de diorite (pierre volcanique) , des tunnels dont un de la Renaissance. En fermant les yeux dans le noir, on ne cherche plus desperemment la lumiere qui n existe pas et fait confiance a ses sens. En ressortant de ce tunnel, on renait. Isaac nous explique les traditions peruviennes, on fait une ceremonie a la Pachamama, la Terre-Mere.

Je me rend compte que la relation a la nature, sacree, manque cruellement dans nos mentalites (et religions) occidentales.

En redescendant, la vue sur Cusco est magnifique. On voit meme un sommet a l´horizon (dont j ai oublie le nom), il est rare de pouvoir l observer en cette saison.


Le soir meme, je vais seul (Fanny est malade) a la conference d un jeune photographe Francais, Romain Champenois, qui a marche 15mois le long du chemin Inca qui traverse l altiplano du sud de la Colombie au Chili. Il lui reste encore la moitie du chemin a parcourir, a vivre. Un village lui a offert un lama, au travers de ses rencontres il a vecu avec celui ci une experience veritablement mystique.

Nous sympatisons et dejeunons tous ensemble le lendemain, Fanny, Romain et sa copine peruvienne qui a plaque sa profession pour le suivre sur les chemins, et moi. Discuter avec Romain m apporte beaucoup, un peu comme mes discussions a Ushuaia avec le couple de marins, et confirme notre amitie.

On est sur le chemin d un des nombreux musees a Cusco et Fanny se retrouve nez a nez avec Matthieu, un ancien ami perdu de vue! Il bosse a une Alliance Francaise en Equateur avec sa copine. On les emmene a notre hotel.

Le soir meme, les 3 couples se retrouve tous pour diner...le lendemain, Romain et sa copine partent dans la vallee sacree, ou ils vont construire un campamento et explorer un chemin inca oublie. Une aventure a laquelle je me serais bien joint si je ne devais pas rentrer en France!


Et la pétillante Fanny, pressée de retourner en Argentine (qu'elle adore), me quitte (sniff ;)) pour faire de la rando au canyon de la Colca et visiter la ville d'Arequipa!

A French guy who made some reseach on a lost Inca trail, and walked for 15 months along it with a lama, from south Columbia to Cusco, and still has to go until Santiago. A truly amazing experience; full of encounters. Some of the villages he crossed had never seen a white person before...yet alone with a lama!

Thursday 6 March 2008

Sorata, Copacabana et l Isla Del Sol (Titicaca)

Apres Coroico, je reviens a La Paz ou, sur le conseil de Lola et Nico, je change d hotel pour aller au "El Carretero", tres peu cher et avec tout plein de gens interessants....le soir meme, petit beuf avec guitare, charengo, flute, chants, djembe...le soir suivant, soiree avec des francais jongleurs et animateurs qui ont monte une assoc au Perou. C est bon, je sais ou aller la prochaine fois que je viens a La Paz!

Apres avoir rencontre les jumeaux par hasard, je visite la "Valle de la Luna", a 45 min en bus du centre de La Paz. C´est divertissant sans etre spectaculaire, et ca permet de visiter le coin chic de la ville (plus on descend en altitude, plus c est riche). Grosses maisons cossues et ambassades.
Puis je matte quelques films a l Alliance Francaise ("le diner de cons" pour revenir aux classiques, et "le gout des autres").

Je rencontre a l hotel une Francaise installee au Mexique, Jeanne, on decide d aller a Sorata, un village au nord du lac titicaca et encastre dans les montagnes, au pied de l Illimani (6400m d alti environ). Cependant, le matin meme je rencontre un cyclo de 72 ans, 30000 km au compteur, dont on m avait parle le matin meme, qui venait d arriver a La Paz et avait besoin d aide. Un mythe en soi. Je le conduit au Carretero, je prend taxi plus bus jusqu a Sorata.

Juste avant de prendre le bus, un sweat shirt "Mines d Ales" attire mon regard; il s´agit de Lud et Anais, deux Francaises qui bossent a La Paz mais vont se reposer le week end a Sorata. Elles me demandent si je vais faire les 30 bornes de descente avant Sorata, je ne pensais pas, et puis une fois en haut je ne pouvais pas resister....la fin se fait dans la boue, mais la descente est sympa.
Sympa comme ces deux mineuses qui me doublent en bus et m invitent a boire un verre une fois dans la ville...on sympatise, faut dire qu elles sont super sympas et on plein de choses a m apprendre sur la bolivie, et on finit par partager une chambre a l hotel mirador, dont la terrasse offre une belle vue (encore mieux avec les filles ;)):



Je recroise Nico et Lola, le couple de Coroico...on passe la soiree a jouer aux cartes dans leur chambre...Le lendemain, avec Lud et Anais, on se decide pour une sortie de VTT...ecourtee par une pluie diluvienne et la boue qui me rendent la montee hors de la ville impossible...il me faudrait des pneus de tracteur! Je suis super impressionne par les filles, qui sont tres sportives (malgre ce qu elles peuvent dire!). On finit bien degueulace...


Au moment de retourner vers La Paz, on apprend qu il y a un blocage...les filles tentent le tout pour le tout, moi je ne travaille pas le lundi (enfin pas encore, ca va venir!), donc je decide de partir le lendemain pour Copacabana...je fais 40 bornes a velo pour arriver sur le bord du lac Titicaca, mais il y a de la grele et le soleil ne viendra que de l autre cote du detroit dont j ai oublie le nom mais que je croise sur un petit rafio. Apres je prends un taxi, partage avec...un couple argentin qui etait en face de notre chambre a l hotel de Sorata!

En arrivant a Copacabana, je croise 3 basques avec qui je bouffe diner et dejeuner le jour suivant. Cette ville est tres ensoleillee, et malheureusement tres touristique. Mais y a plein de hippies, artisans, de bonne musique donc ca fait du bien aussi.

Le lendemain, je pars sur l ile du Soleil...quel regret de ne pas avoir emmene la tente! Des spots de reve...dont profite le couple argentin que je recroise plusieurs fois sur l ile.

Le nord de celle ci est propice a la relaxation...et a la baignade...je passe l apres midi sur une petite crique, me baigne...a poil car je n ai pas de maillot. Quel bonheur!


Apres je reviens dans le village du nord, ou je bouffe avec une Suedoise....ainsi qu´un couple suedois et un Portuguais, qui apprennent l anglais aux guides de l ile et sont la depuis 3 semaines.

A part ca, je croise deux jeunes Francais tres agreables et qui ont exactement la meme conception du voyage que moi...le jour suivant, je bouge dans leur hotel, on joue aux echecs et ils m apprennent de l artisanat local.

Le sud de l ile me degoute un peu...non seulement c est de l arnaque, mais il y a plein de touristes. Je reviens sur Copacabana..ou je recroise (dans la 4eme ville differente!) Lola et Nico.



Le lendemain, bus pour Cusco! Je saute Puno car c est moche et la fin de mon voyage se fait sentir...de plus, Fanny, la Francaise de l asado lama, m attend pour une rando de 5 jours pour le Macchu Picchu (eh ben oui, vous ne croyiez pas que je ferai l inca trail coince avec les touristes australiens et anglais quand meme!).

Dans l hotel de Fanny a Cusco je recroise...Lola et Nico!

On part demain!