Friday 18 January 2008

Santiago et Valparaiso

Santiago est une belle ville, riche et plutot sure, mais nous semble moins vivante que Buenos Aires. Beaucoup d universites.

Valparaiso est vraiment pittoresque, un peu sale et pauvre mais vibrante, et ne peut pas laisser indifferent (vous n aurez pas de photo, car on est parti quasiment sans rien par securite!). La vue de toutes les collines ("cerro") est impressionnante, plein de petites maisons perchees et de ruelles etroites (coupe gorges!), des grafitis chouettes, des facades decrepies, teintee de verts, de jaunes ou de rouges...

Friday 11 January 2008

Back to Bariloche...and to Chile.

Nous reprenons le bus pour le nord de l Argentine. Enfin les bus, un jusqu a Rio Gallegos, un jusqu a Comodoro Rivadavia ou nous attendons toute la journee, dans un parc et sur la plage, le bus pour Bariloche. Plus un bateau pour quitter la terre de Feu (photo). A Bariloche, je fais revoiler ma roue arriere, Paul et Thomas bronzent et je me baigne et me lave.. dans le lac, puis on va a Colonia Suissa, ou on s est fait invite par Jorge pour un barbecue traditionnel, pour une cinquantaine de personnes. On fait chauffer des pierres grace a un gros brazier, on retire les cendres, on place du feuillage dessus puis la viande, un peu de feuillage encore, des baches mouillees et de la terre. Ca cuit a 180 degres C. Sur la photo, Jorge met le feuillage. C est un nid a touristes mais le coin est chouette. Avec ma barbe et ma casquette, deux argentins me prennent pour le pere de Paul et Thomas, c est hilarant. Le retour de colonia suisa au centre de Bariloche est magnifique:

Le soir meme on contourne le lac, on dort dans un spot tres agreable recommande par Jorge (photo) et le lendemain on passe le col sous la pluie.
Il va pleuvoir trois jours d affilee, plus par giboules sur la fin mais c est assez insupportable, on pourrait faire une piscine dans la tente (enfin j exagere un poil). De plus, tout est grillage donc on doit demander aux locaux si on peut planter la tente dans leur jardin ou leur champ. Hier soir, on a mis 1h a trouver quelqu un d assez aimable pour accepter. Et qui nous a offert le ptit dej.Aujourd hui, nous sommes a Villarica, ville touristique d ou l on peut admirer le volcan du meme nom, 2900m, fumant et au toit d une blancheur eclatante.
-----update

Dans la soiree, nous allons a Pucon, ville tres riche et franchement beaucoup plus agreable que les villes touristiques d Argentine (comme Bariloche ou El Calafate) , pour moi la plus jolie ville visitee depuis Colonia (Urugay), on dort a la belle etoile sur la plage publique avant Pucon.

On continue a traverser la campagne, j ai compris que pour dire bonjour aux Chiliens il faut faire un hochement de tete, attendre qu ils repondent par ¡Hola! puis faire de meme. La campagne est plutot chouette, enfin la Panamericaine est penible donc nous prenons quasi toujours les petites routes. Tous les repas se basent sur pain, beurre, jambon, confiture, coca (auquel Paul et Thomas sont accros), et depuis peu, a cause de la chaleur, bananes, prunes, nectarines voire raisin.

Les paysages rappellent la campagne allemande (region occupee par les colons allemands, d ou vient le Kuchen, gateau goutu), et l Angleterre, des collines vertes, un ciel dont les nuages font ressortir le dore des champs de ble. On dort deux fois sur des terrains de foot, et oui, budget serre (10 dollars le camping, faut pas abuser, on n aura fait quasi que des campings sauvages au Chili!).

Hier soir, ce qui devait arriver avec des rayons de 1.8mm et des grosses ornieres, j en casse un, du bon cote (oppose aux pignons, je ne transporte pas de demonte cassette), mais dans l ecrou...j essaye de retirer le bout de rayon avec une pince, du scotch par friction, et meme en faisant fondre un bout de sac plastique pour agir comme glu, rien n y fait...avec beaucoup de chance, un Chilien tres sympa me passera un nouvel ecrou (j ai deja des rayons de rechance), puis je refais centrer ma roue a Angol, ville ou les magasins de velos sont particulierement nombreux.