On a pris le bateau de Punta Arenas, ou nous avons dormi dans un camping anime et passe Noel avec une tres sympatique famille de Francais installes en Polynesie Francaise, la famille...Noel.
Sunday, 30 December 2007
Puerto natales a Punta Arenas a Ushuaia
On a pris le bateau de Punta Arenas, ou nous avons dormi dans un camping anime et passe Noel avec une tres sympatique famille de Francais installes en Polynesie Francaise, la famille...Noel.
Saturday, 22 December 2007
Torres del Paine
On se charge de bouffe, tres leger (deux duvets et une tente 2 places pour 3, pas de matelas (regrets par la suite!), quasi aucun change de vetement, 5 jours de bouffe pour trois). En gros 20L chacun pour 5 jours en autonomie.
De Puerto Natales, on prend le bus (5000 pesos cada uno) pour le parc national chilien Torres Del Paine, un endroit mythique. Comme le temps est beau, on va a l endroit le plus sensationnel, le pied des trois tours (que j ai garde 2 mois en fond d ecran).
Sur la montee on croise..Matteo, le cyclo Italien. On se pose dans un camping 45min en contrebas, puis a 22h je decide d aller passer illegalement la nuit la bas a la belle etoile, pour voir le lever de soleil sur les tours a 4h30. Paul et Thomas preferent rester dans le camping. Une fois arrive en haut, au coucher de soleil, je tombe nez a nez avec une chilienne, bossant dans un refuge du parc, comptant passer la nuit dans sa tente une place. Je pose mon duvet sur le rocher dont la photo a ete prise, genial quoi. Et puis il commence a pleuvoir legerement. Je sors illico, je repere des abris sous des rochers au cas ou, je pose une pierre sur l un deux pour pouvoir les reperer de nuit si ca pleut fort. Cette pluie ne va pas vraiment cesser, je couvre mon duvet de la couverture de survie mais peu a peu il devient completement trempe. Le vent souffle la couverture, je suis oblige de la tenir, la grosse galere quoi. Entre 23h et 2h45, je dors 1h30 en gros. Puis il pleut vraiment fort, je fous tout dans le sac de survie, je cherche le repere a la frontale, impossible de le trouver, je me les caille! Alors je vais vers la tente un peu plus bas, et je passe quelques heures colle a une inconnue. A 8h, il pleut toujours, mais c est un plaisir de marcher sous la pluie tellement c est facile! Je redescend au camping ou je joue aux cartes avec des Francais en attendant que les jumeaux se levent. Et on continue la rando le jour meme.
Deuxieme jour
On commence la boucle par le Nord, on marche avec Sebastian, l Allemand qu on avait croise dans le bateau de Villa O Higgins et un Americain, Brendon. On arrive a un camping, Seron, ou on se dispute avec la manager car on explique qu on ne trouve pas ca normal d etre force d utiliser des campings payants pour dormir (camper en pleine nature, mon trip quoi, est interdit dans les parcs nationaux, et meme pas le droit de bivouaquer comme en France), c est un "contrat force". On lui dit qu on va marcher toute la nuit et dormir le jour, si c est autorise. Elle nous replique qu elle va prevenir un "guardaparque pour nous suivre a cheval et verifier qu on ne plente pas la tente et qu on ne fait pas de feu...sale menteuse. On finit par rester, en payant 2 au lieu de 3. Le camping n est pas seulement le plus cher, c est aussi le plus pourri: y a plus de moustiques sous la douche que dehors, les chiottes sont comme dans un camping gratuit, quel foutage de gueule! Espacer deux campings gratuits par 24h de marche, alors que cela ne coute rien (suffit de delimiter un champ), c est une honte. Surtout quand l entree est 150 000 pesos (130 francs (oui, je sais, je parle en francs mais passez un an a londres et vous comprendrez lol)). Bon, fin du coup de gueule (et de la journee).
Troisieme jour
Le lendemain, on marche 10 heures, puis vu que le temps est degage on pousse (je les pousse ;)
a faire les 6h du col John Garner, la fin sera a la frontale. Mon surnom devient Mountain Gump (et deviendra Bip Bip par la suite), faut avouer que j ai la peche, en montee comme en descente, ca doit etre grace au Dulce De Leche, sorte de lait concentre dont je fais une grosse consommation.
La vue sur le glacier, vue du sommet, et a couper le souffle. Un gigantesque glacier nous offre son flanc.
Dans la descente, je trace pour faire le minimum a la frontale (on a 600m de descente raide a faire!), mais je vais trop vite par rapport a Paul et Thomas et je me retrouve a les attendre 40min, sans frontale, avec pas assez de lumiere pour lire la carte. Je me dit qu il y a soit eu un probleme, soit que je me suis goure de route donc je me prepare a derouler mon duvet sur de la sciure pour passer la nuit et attendre le jour (la seule decision sage, quand on est perdu faut savoir dire STOP (Stop Think Orientate P...)), J appelle une derniere fois et Thomas me repond, ouf...Paul, qui a des chaussures neuves, a mal a la cheville mais on finit par arriver au camping a minuit.
Quatrieme jour
Le lendemain, 10h de marche pour faire la moitie du circuit W, dont 1h a la frontale. Sur le chemin on croise...Moritz, le cyclo Hollandais, accompagne de Bart, un Bruxellois tres interessant qui bosse avec les SDF dans une association "Ministere de la crise du logement", et avec je discute au Mirador de la Valle Frances et pdt le diner le lendemain.
Cinquieme jour
On laisse le max de matos au campamento italiano. On se separe, d ailleurs je me paume un peu a cause d une pierre orange comme le balisage et je monte dans une sorte de moraine, qui monte et descend a cause des ruisseaux qui les traversent. Tres galere. En gros si j avais ete charge ca aurait ete quasi impossible. Enfin je descend en trail running par un ruisseau (comme celui que Paul a pris en photo), j arrive au mirador, d ou la deuxieme photo est prise, ou je vois Bart, et ou les freres arrivent peu apres, par le bon chemin eux!Fidele a mon nouveau surnom, je descend en grande partie en trail running, un regal de petits chemins sinueux en forets, pour lesquels je prend le tiers du temps balise. Une fois les freres arrives on bouffe avec Bart et 3 Francais.
Le dernier jour est consacre au retour. Paul et Thomas ont trop froid car nous n avons pas pris de matelas, et partent a 6h20. Je pars en solo deux heures plus tard. 7h plus tard, on arrive a l entree du parc, 5 kilometres en autostop grace a un couple italien, puis retour a puerto natales d ou j ecris le message!
Ce soir, resto pour feter l anniv des jumeaux! Et douche indispensable...
Perito Moreno
Wednesday, 12 December 2007
De El Calafate
Pour arriver a El Chalten, c etait difficile car la route apres Villa O Higgins est mauvaise, la fin est plus ou moins a pied, a traverser des gues (mon velo s est renverse en arriere, ouf les sacoches sont etanches!) et a porter les velos au dessus des nombreux troncs d arbres qui barrent la route. Nous faisons tout avec d autres cyclos tres sympas rencontres sur la route.
Une fois arrives a la douane argentienne, a 17h pour un bateau de 18h, on apprend qu on est bloque pour la nuit a cause du vent. Les carabineros nous font un repas, il y a aussi deux randonneurs australiens, et un Suisse et un Allemand, en somme un petit groupe tres convivial et agreable.
Le lendemain (le jour de mon anniv, vraiment cet anniv sera un des plus mythiques!), nous sommes debloques et pouvont traverser El Lago Desierto, de la barque on peut voir des beaux glaciers suspendus. Mes premieres photos de mes 23ans, sur la premiere, Pito et Andres, deux cyclos espagnols geniaux, sur la deuxieme le ponton d ou nous esperions voir arriver le bateau:
Apres 40 bornes sur une mauvaise route on rejoint la civilisation et on se pose, tous ensemble, au camping gratuit de El Chalten. Le nombre de randonneurs est incroyable, je decide de partir a 7h30 le lendemain dans le parc national pour les eviter, et me pose seul pres du lago torre, que nourrit le "Glaciare Grande", monstre grondant de glaces au reflets bleutes. Quelle sereinite.
Puis, c est au tour de Lago de los Tres, apres une montee raide. Le bleu du lac est incroyable. Le sommet du Fitz Roy est couvert d une echarpe de brume, contrairement a hier, dommage. Il y a beaucoup de Francais. Je parle avec quelques uns, puis dans la descente je croise Sebastian, l Allemand, entoure de deux Francaises de Science Po, en troisieme anne a Buenos et en voyage, tres sympas qui nous proposent de nous emmener, Paul et moi, a El Calafate (d ou j ecris et ou nous attendons le frere de Paul, Thomas qui doit nous rejoindre par avion). On mange ensemble, le lendemain on croise deux de nos nouveaux amis cyclos, Jeffrey et Matteo, un Italien adorable qui voyage extrement leger sur un vieux VTT a moitie casse, et avance neanmoins tres vite. Ils galerent avec le vent, diaboliquement puissant et de face sur les 30 derniers km avant El Calafate. Quelle chance d avoir rencontre Anne et Clementine ;) merci encore si vous lisez cette page lol.
El Calafate est agreable, une sorte de Chamonix, comme Bariloche en plus beau, beaucoup de maisons en bois chics, de restos, d auberges. Mais pas grand chose a faire dans la ville elle meme, pleine de touristes europeens qui vont au glacier (nous on attend Thomas) de Perito Moreno. Hier on a passe la nuit en sauvage, sur une des collines qui entourent la ville, le vent n a pas cesse. Cette nuit, c est au camping municipal que nous nous posons, et nous croisons un des cyclos (decidemment le monde est petit!) Hollandais, qui a fait la route en bus.
Gros soucis technique, je dois changer ma cassette, et surtout mon deuxieme plateau, ultra use et quasi inutilisable, mais rien dans le magasin de la ville, faudra que je me debrouille sur les 600 prochains km....plus roue voilee, un rayon qui allait se peter. La chaine est tellement usee que je retire 2 maillons!
Andre la carte viendra bientot!
Friday, 7 December 2007
De Cohaique a Villa O`Higgins
Friday, 30 November 2007
Nos debuts sur la Caretera Austral
Friday, 23 November 2007
Nos debuts en Patagonie...

A Villa Angostura, village aussi tres touristique, nous rejoignons la route 258, qui passe le long de lacs gigantesques, avec les neiges des montagnes des Andes en arriere plan.
Le jour suivant, nous voila a Bariloche, la plus grande ville de la Patagonie, bondee de backpackers mais un peu decousue: les villes d´ici s´etendent sans grande cohesion, avec les qq rues principales pavees, et les autres en terre et caillasse, avec plein de chiens (souvent bien dresses en fait) en liberte. Sur le bord des routes, il y a plein d´auberges de jeunesse et d hotels plutot luxueux et des chalets un peu bizarre car avec de grosses surfaces vitrees sur le toit. C est la destination pour skier en hiver.
Le lendemain, nous dormons dans un camping 10km avant El Bolson; comme souvent nous sommes les seuls campeurs, le manager est content de pouvoir parler avec nous et nous fait visiter ses chambres d´hotes, dans un gros chalet tout bois (2 salles de bain, 3 chambres) qu íl a fait en trois mois, seul. Impresionnant.
El Bolson ne me plait guere. D áilleurs j´y attrape des gros coups de soleils, qui me vaudront de peu me decouvrir (mais de bcp decouvrir) dans les jours qui suivent.
Apres, nous nous eloignons un peu des montagnes pour aller vers les steppes patagoniennes, avec 2 jours de bouffe car les villages se font rares sur la route 40. Grosses montees, le soleil tappe fort, meme a 16h, et vent plutot exasperant.
Nous tombons, a 70km de toute ville, sur une maison qui parait fermee, mais de l´autre cote nous voyons un Indien qui nous fait signe. Il forme un bastion de resistance des Indiens contre les multinationales qui achetent les terres. (plus d un million d hectares pour Benetton! pour quelle raison je ne sais pas...), bien sur nous sympatisons avec sa cause, et discutons politique.
Nous passons la soiree et la matinee avec lui et sa femme, adorables, dans des conditions...tres rustiques on va dire, l´aidons a ramasser du bois car ils n´ont presque plus de gaz, et prenons le mate (sans sucre, contrairement aux portenos)! Un moment fort de notre voyage.
Nous prenons la route, et la le vent va nous empecher de depasser les 13km/h de moyenne...moment difficile mentalement. Nous faisons quand meme 70km puis pour la premiere fois on se fait un camping sauvage (ca m est tres cher!) un peu avant Esquel, ville dans laquelle nous devons passer pour nous approvisionner.
Le lendemain, Paul est malade comme un chien (eau? intox alimentaire? insolation? je penche pour la derniere car perso au top physiquement!) et nous decidons de nous poser un jour a Esquel pour nous reposer. La ville est agreable, avec un gros supermarche et des back packers.